Les Feux de l’Âme – Herius contre les Véroleux
Sous les cieux fendus de Gathar IX, un monde ruche à l’agonie, le Primaris Librarian Herius marchait entre les ruines. Des colonnes de cendres s’élevaient dans l’air toxique, et les chants miasmatiques de la Death Guard résonnaient comme une malédiction dans les vents putrides.
Son armure d’azur luisait à peine dans la brume verte, couverte d’éclats d’huile sacrée et de sigils de protection psychique. Herius, guerrier de l’Adeptus Astartes, portait une épée de force, mais aussi le fardeau des esprits morts. Il entendait encore les cris de ses frères tombés lors du premier assaut – déchiquetés par les Véroleux, ces bêtes pestilentielles engendrées par Nurgle.
Dans l’ombre d’un ancien spire effondré, ils surgirent. Des silhouettes boursouflées, couvertes de pustules dégoulinantes, brandissant des haches rongées par la corrosion. Leurs voix gémissaient des psaumes impies.
— Par le feu de l’Empereur, je purifierai ce sol corrompu, murmura Herius.
Il leva son épée de force. Une lumière bleue crépita à son extrémité, et le vent sembla se figer. D’un seul mot de pouvoir, il déchaîna une Tempête d’Âme. Un éclair d’énergie warp déchira le ciel, fauchant un premier rang de Véroleux, qui s’effondrèrent dans un gargouillis écœurant.
Ce n’était pas une victoire. C’était un sursis.
Mais tant qu’il restait un seul fils de Guilliman debout, l’Empereur avait encore une voix sur ce monde.
